AU P\'TIT BONHEUR

AU P\'TIT BONHEUR

- Des aides financières spécifiques

Des aides financières spécifiques

Se retrouver immobilisé est déjà un traumatisme en soi. Mais au handicap viennent s'ajouter de nombreux problèmes, notamment financiers, aussi bien pour la personne touchée que pour son aidant. D'autant que les soins et les adaptations nécessaires suite au handicap engendrent souvent des frais.

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En tant qu'aidant, vous pouvez être rémunéré grâce au fameux Chèque emploi service universel ou bénéficier d'un dédommagement : renseignez-vous et faites les démarches. © Getty Images
 

 

 

 

 

 

 

 

Diverses aides financières existent pour tenter de pallier le manque à gagner et assurer un minimum de confort de vie à la personne atteinte et à la personne qui lui vient en aide.
 
 Pour la personne en perte d'autonomie

Pour financer des services d'aide à la personne pour favoriser l'autonomie du bénéficiaire au quotidien et aider les parents ont peut demander à la MDPH. Elle peut accorder, car moi, je l'ai demander pour Mathéo et Lucas et sous condition d'embaucher à L' ADMR j'ai obtenu pour embaucher une personne a hauteur de 1000 E par mois

  La prestation de compensation pour personnes handicapées est destinée à faciliter l'autonomie et la participation à la vie sociale du bénéficiaire. Cette prestation est attribuée sans conditions de ressources. Autrefois destinée aux adultes de plus de 20 ans, elle peut désormais être demandée pour les enfants.

  L'allocation aux adultes handicapés est destinée aux personnes âgées de plus de 20 ans et présentant un taux d'incapacité d'au moins 80 %. Elle est destinée à compenser partiellement le manque à gagner occasionné par l'impossibilité de travailler.

  L'allocation d'éducation de l'enfant handicapé vise, comme son nom l'indique, à compenser les frais d'éducation et de soins engendrés par le handicap de votre enfant.

Pour l'aidant

L'Apa peut servir à salarier l'aidant . Cette démarche est possible dans tous les cas, sauf s'il s'agit d'un conjoint, concubin ou partenaire de Pacs. Il faut déclarer la situation à l'Urssaf ou passer par le Chèque emploi service universel (Cesu), qui facilite les démarches administratives.

Les mêmes possibilités et conditions s'appliquent si la personne que vous aidez perçoit la prestation de compensation.

Autre possibilité si votre proche handicapé perçoit la prestation de compensation : le dédommagement. Il s'élève au maximum à 85 % du Smic horaire sur la base de 35 h par semaine.

Vous pouvez également être dédommagé si vous êtes parent d'un enfant handicapé et que vous avez dû réduire ou cesser votre activité professionnelle pour vous occuper de lui.

  Soulager au quotidien

De multiples petites aides ou démarches vous permettent de faciliter votre quotidien et celui de la personne que vous aidez. Du simple truc pratique à un soutien logistique important, revue des possibilités.

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Bénéficier d'une carte d'invalidité permet à la personne malade et à son accompagnant de ne pas faire la queue et de stationner au plus près de l'entrée ou de la sortie du lieu où elle se rend. © Getty Images
 

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carte d'invalidité est délivrée, temporairement ou définitivement, à toute personne justifiant d'un taux d'incapacité d'au moins 80 %. La carte Priorité pour personne handicapée peut être délivrée à toute personne en raison d'une station debout pénible. Ces deux sésames garantissent une priorité d'accès aux places assises dans les transports en commun, lieux publics et autres salles d'attente. Elles permettent également d'être prioritaire dans les files d'attente. Ces avantages sont valables pour le porteur de la carte ainsi que pour la personne qui l'accompagne.

 La carte de stationnement permet de se garer sur les places réservées aux personnes handicapées. Elle est accordée à toute personne atteinte d'un handicap qui réduit de manière importante ses capacités de déplacement à pied ou impose qu'elle soit accompagnée par une tierce personne lorsqu'elle se déplace.

 Les caisses de retraite et les mutuelles ont fait des efforts pour financer le maintien à domicile des personnes en perte d'autonomie. Votre proche peut peut-être bénéficier d'une aide ménagère ou d'aides pour adapter son habitat à son handicap.

 Etre aux côtés d'une personne malade, 24h/24, pour assurer l'ensemble de soins ou des tâches quotidiennes peut s'avérer très éprouvant. Heureusement, plusieurs professionnels peuvent vous venir en aide, il ne faut pas hésiter à faire appel à eux.

- L'auxiliaire de vie ou aide à domicile aide la personne dépendante dans les gestes du quotidien : toilette, repas, loisirs...

- L'aide ménagère, comme son nom l'indique, s'occupe de maintenir l'ordre dans l'habitat et peut parfois être chargée du repas.

-Le soutien psychologique, indispensable

Devenir aidant familial n'est jamais une démarche facile et ce pour plusieurs raisons.

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Cela signifie qu'un proche est souffrant ou en perte d'autonomie, ce qui peut être très dur moralement.

L'emploi du temps se trouve bouleversé, l'aidant est souvent contraint d'arrêter de travailler, au moins partiellement.

Conséquence inévitable : les revenus diminuent, ce qui peut engendrer toutes sortes de tracas.

Enfin, on est confronté à de nouvelles taches, à des tracas administratifs qui peuvent s'avérer moralement épuisants.

Pour toutes ces raisons, il est souvent nécessaire d'avoir des appuis psychologiques forts.

Les associations  peuvent vous aider. Vous y rencontrerez des personnes qui sont confrontées à des situations similaires à la vôtre. Vous vous comprendrez donc facilement, elles pourront vous écouter et vous donner des conseils pour gérer au mieux cette nouvelle vie. Parmi les associations les plus connues et les plus fréquentées, citons l'Association française contre les myopathies, très organisée et qui quadrille tout le territoire français, l'Association France-Alzheimer, l'Association des paralysés de France ou encore Autisme France.

Les groupes de parole constituent également un bon point d'appui. Souvent organisés par des associations ou des collectivités, ils sont généralement animés par un professionnel, psychologue par exemple. Ils permettent de partager les angoisses, les doutes et les difficultés de la vie d'un aidant familial.

Sans oublier, bien sûr, les professionnels. Psychologues, psychiatres, psychothérapeutes sont là pour vous aider et vous soutenir dans cette épreuve. Vous éprouverez certainement le besoin de parler de votre situation à un moment donné. Les proches ne sont pas toujours les mieux placés pour interagir avec vous, faites confiance à ces spécialistes pour vous aider à y voir plus clair et à faire la part des choses. 

Les adresses où l'on pourra vous aider

Difficile de s'y retrouver dans ce dédale de possibilités et d'administrations ? Quelques adresses doivent faire office de points de repère. Vous y trouverez les personnes compétentes pour vous donner les renseignements que vous cherchez ou vous orienter vers l'organisme adéquat.

Le Centre communal d'action sociale. C'est bien souvent le plus proche de chez vous. Ses actions couvrent, comme son nom l'indique, tout le champ social. Les intervenants ne sont donc pas forcément spécialistes de la prise en charge à domicile mais ils savent précisément vers quels organismes locaux vous orienter pour obtenir de l'aide. Un bon point de départ pour y voir plus clair

. La Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) est incontournable pour les personnes souffrant d'un handicap et leur famille. Nombre de démarches administratives doivent passer par elle. Elle a  pour rôle d'informer et d'accompagner les familles à l'annonce du handicap. Elle leur fait également rencontrer des spécialistes qui vont dresser un bilan de santé exhaustif. Elle permet aussi d'accorder des aides éventuelles pour gérer ce handicap.

Vous l'aurez remarqué, toutes ces instances existent au niveau communal ou départemental : il vous sera donc relativement facile de vous y rendre, elles ne sont jamais très éloignées de votre domicile. 

Comment prendre un congé familial

Que ce soit pour quelques jours, quelques mois ou plus, vous occuper d'une personne handicapée risque fort de vous contraindre à suspendre vos activités professionnelles. Pour cela, vous n'êtes pas nécessairement contraint de démissionner. Vous avez peut-être la possibilité de prendre un congé familial.

  Le congé de solidarité familiale peut être utilisé lorsque vous vous absentez en raison de la gravité de l'état de santé d'un proche. Il s'agit d'un congé sans solde de trois mois maximum. Il peut être accordé lorsque la maladie concerne un ascendant, un descendant ou toute personne partageant votre domicile. Vous retrouvez votre emploi ou un emploi similaire à l'issue de ces trois mois, avec un salaire au moins équivalent.

 Le congé de présence parentale est valable lorsque vous devez vous occuper d'un enfant à charge, gravement malade, accidenté ou handicapé. Vous pouvez ainsi poser 310 jours sur 3 ans. Il s'agit là aussi d'un congé sans solde, mais vous pouvez parfois percevoir une allocation journalière de présence parentale, qui compense partiellement la perte de salaire.

 Le congé de soutien familial est plus ouvert que le congé de solidarité. Il vous permet de prendre un congé sans solde de trois mois, renouvelable dans la limite de un an, pour aider n'importe quel proche dépendant ou handicapé. Pendant cette période, le maintien de votre emploi est garanti.

 Formations pour mieux maîtriser les gestes du quotidien

Pas toujours facile de s'improviser aide-soignant, infirmier. Si beaucoup de gestes et de soins sont appris "sur le tas" , des formations, assurées par des professionnels, peuvent vous fournir une aide précieuse et vous donner de l'assurance quant à vos taches quotidiennes.

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Connaître les gestes de premiers secours : une formation qui peut être utile lorsque l'on s'occupe d'une personne malade. © Getty Images
 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plusieurs types de formation peuvent être suivis :

 Gestes de premiers secours.

 Psychomotricité.

 Soins corporels.

 Accompagnement psychologique...

L'offre de formation est relativement peu étoffée pour l'instant mais elle devrait se développer, suite à un appel à projets lancé par le ministère des Personnes handicapées en 2007.


Où s'inscrire

Pour connaître les formations disponibles près de chez vous, le plus simple est de vous adresser au Point information familles de votre département ou auprès d'une antenne locale du Centre national d'information des droits des femmes et des familles.

Quant aux formations aux gestes de premiers secours, elles sont souvent dispensées par la Croix-Rouge ou la Protection civile. Les autres associations se chargent plutôt d'enseigner les gestes du quotidien.

Chaque formation dure au moins une vingtaine d'heures. Elles peuvent être choisies à la carte selon les besoins de l'aidant. N'oubliez pas de garder toutes les attestations et justificatifs qui vous seront fournis à l'issue de ces formations. 

Sur le web

Le site des Points information familles

Le site du gouvernement sur l'actualité dans le domaine social    

Des numéros de téléphones utiles

Pour  le Chèque emploi service universel : 0 820 00 23 78.

Pour la loi Handicap :  0 810 55 55 00.

Infos juridiques et sociales sur la santé : 0 810 004 333.

 



23/03/2009
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