AU P\'TIT BONHEUR

AU P\'TIT BONHEUR

- les gaudes

Les gaudes

 

C'était une tradition en Bresse de manger des gaudes.

On en mange encore parfois et quand on aime, c'est pas de la gourmandise.

 

         

 

Plat traditionnel les gaudes désignent une bouillie de maïs grillé, alimentation de base du paysan bressan jusqu'au milieu du vingtième siècle.

 

            

 

Aujourd'hui, on y ajoute du beurre et de la crème comme la recette si dessous :

 

Ingrédient :

- 250 g de farine de maïs grillé

- 80 g de beurre

- 50 cl de lat cru ou 25 cl de crème

- sel, poivre

 

- Déblayer la farine de maïs dans 1,5 l d'eau froide. 

- Mettez à cuire à feu doux, saler, poivrer et ajoutez le beurre.

- Remuez sans cesse avec une cuillière en bois afin que les gaudes n'attachent pas et ne fassent pas de "catelons" ou de "grenottes".

- Servez une part dans chaque assiette : chacun ajouter le lait cru ou la crème à sa convenance et déblayera à volonté!

 

autre façon de déguster les gaudes :

étaler en fine couche et laisser refroidir, puis découper en des carrés et faites revenir à la poêle; on peut aussi les paner au préalable. Servez les avec une pièce de viande

 

 

gaudes

 

Y a pas mal de dérivés de recettes à base de gaude.

 

un peu d'histoire :

Le maïs fut introduit chez nous, au début du seizième siècle.

Il fut vite adopté et généralisé chez les Bressans.On récolte en septembre et en octobre.


On dépillait dans les hameaux pendant les grandes veillées d'hiver.

C'était l'une des occasions conviviales qui se sont perdues.

A ce moment là, les auvents des fermes se garnissaient de grappes de panouilles pour le séchage.

On faisait alors griller le grain bien sec
C'est cette farine de grains de maïs grillé qui est utilisée pour la confection des célèbres gaudes.

Cette bouillie était consommée au cours de la plupart des repas.

La paysanne accrochait alors une marmite pleine d'eau à la crémaillère de la cheminée.

Une fois l'ébullition commencée elle y ajoutait la fameuse farine, en remuant sans cesse, avec une cuillère en bois pour éviter les catons.

A mesure que la bouillie épaississait, la ménagère ajoutait du lait pour éclaircir en fonction de la consistance désirée.

Au fond de la marmite se formait un dépôt gratiné
qui faisait la joie des enfants, jusqu'à la dernière miette.

Alors on remplissait les écuelles à ras bord de ce met doré.On pouvait rajouter du lait par-dessus.

Ne dit-on pas que c'est l'excès de cette bouillie qui serait à l'origine du surnom des Bressans :
« Les ventres-jaunes ?» Une autre origine raconte aussi que les maïsiculteurs de l'époque rangeaient leurs pièces d'or dans une pochette (banane) à leur ceinture, sur leur ventre.

 

                      

 

 

 

 



 

 



27/10/2009
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